Chin Mudra la marque 100% française au service du Yoga
La boutique spécialisée pour le yoga, faites confiance à Chin Mudra
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Les fondateurs racontent Chin Mudra
Au cœur de l'histoire !

Bertrand Caillet, journaliste indépendant, a rencontré Christine et Harry, les fondateurs de Chin Mudra.
Ils répondent à ses questions et lui ouvrent les pages de leur histoire qui est étroitement liée au yoga.
Le destin est un bien grand mot, mais parfois, on pourrait croire en l'inéluctable. Les deux dirigeants n'aiment pas se mettre en avant, mais ils sont les cœurs battants d'un projet un peu fou qui est aujourd'hui devenu la première boutique de yoga en ligne de France !

Comment as-tu découvert le yoga ?

C'est en 1990 que Christine et moi avons découvert le yoga lors d'un voyage en Inde. Nous avons rencontré un Sādhu Naga (NDLR : Homme de bien, saint homme) au hasard d'une journée. Sans le savoir, cette rencontre allait changer nos vies. C'était une relation simple qui a durée 6 mois, nous lui posions des questions et il répondait. Ce fut un vrai bouleversement pour nous. Il faut dire que nous n'étions pas du tout pratiquants de yoga. Pour ma part, j'avais une attirance pour l'Inde qui venait de ma tante qui était professeur de Lettre de l'université de Paris, elle ramenait lors de ses voyages en Inde des statuettes de divinités qui décoraient son appartement parisien du 1er arrondissement. Quand j'allais chez elle, je ressentais une attirance pour ce pays à travers ces drôles de divinités et finalement pour la culture et l'art indien. C'est le côté mystérieux et mystique de l'Inde qui nous a donné envie de partir quelque temps là-bas, mais pas du tout le yoga ! À l’époque, nous étions totalement ignorants.

Cette rencontre avec Shiva Shambo a été une sorte de graine qui s'est développée en moi. Dès mon retour en France, je me suis précipité dans une librairie sur les quais de Seine pour acheter les livres et les textes sacrés sur l’hindouisme et le yoga. Christine a plutôt trouvé son chemin sur la voie du Qi Gong et du taoïsme. Elle a reçu l'enseignement du Docteur Liu Dong de son amie et Maître Liu He. Elle travaille depuis 30 ans sur la gestion des énergies et le perfectionnement intérieur.

« Cette rencontre avec Shiva Shambo a été une sorte de graine qui s'est développée en moi. »

Qu'est-ce le yoga représente dans ta vie ?

C'est une philosophie, un art de vivre où le détachement et le lâcher prise sont une constance. Je pratique le Vedenta où chaque action entraîne une réaction. Il faut donc vivre en harmonie avec soi- même tout en prenant en compte le sens de ses actions. De l'alimentation aux observances du Yama et du Niyama, le yoga est pour moi une démarche spirituelle. J’essaie de pratiquer une Sādhana active, mais au lieu d'être reclus hors des agitation de la société, je vis et je travaille comme tout le monde. Évidemment, je pratique quotidiennement les asanas et la méditation.

Qu'est-ce qui t'as donné l'idée de créer une boutique de yoga en ligne ?


« Le matin suivant, j'ai eu comme une sorte de révélation, l’image d’un coussin de méditation Zafu. Nous avons alors décidé de créer une marque dédiée au yoga avec des produits pensés et adaptés à notre discipline tout en étant en accord avec notre vision et notre éthique, que ce soit pour l'environnement, la qualité et l’esthétique. »
Tout a commencé en 2002 avec la naissance de l'association Chin Mudra dont le but était de donner des cours de yoga à Paris. On s'est rapidement rendu compte qu’il n’était pas facile de trouver à l’époque, des salles propres, mais aussi au niveau du matériel et des accessoires. Je me souviens que la plupart de nos élèves pratiquaient sur des serviettes de plage ou des paréos. J'avais l'envie de me mettre au service du yoga, pour cela, j'ai une technique méditative qui consiste à poser une question le soir avant de me coucher. C'est un sankalpa. Le matin suivant, j'ai eu comme une sorte de révélation, l’image d’un coussin de méditation Zafu. Nous avons alors décidé de créer une marque dédiée au yoga avec des produits pensés et adaptés à notre discipline tout en étant en accord avec notre vision et notre éthique, que ce soit pour l'environnement, la qualité et l’esthétique. Toute la matinée, j'ai alors cherché sur le net et je n'ai rien trouvé en France ou, en tout cas, rien à la hauteur de ce que je voulais proposer à tous les pratiquants de yoga. Je voulais des produits techniques, de qualité, respectueux de l'environnement, tout en restant accessibles au plus grand nombre.
J'ai vendu ma vieille Harley pour retourner en Inde et financer ma première collection. Là encore, le hasard a bien fait les choses, car nous avons trouvé un fabricant qui était lui-même yogi ! On a lancé une gamme de vêtements bio et, en novembre 2003, Chin Mudra faisait ses premières ventes en ligne !

Est-ce qu'il est difficile de concilier la philosophie du vedenta et ton rôle de chef d'entreprise ?

Oui, c'est difficile, mais c'est aussi d'une grande aide. Il faut suivre le Vendeta tout en vivant l'expérience d'un chef d'entreprise avec toutes les responsabilités que cela implique et rester sur la voie spirituelle loin du matérialisme. Par contre, le Vedenta, ou le taoïsme pour Christine, va nous aider à gérer les problèmes, à éliminer le stress et surtout à prendre du recul. Personnellement, je conseille vivement à tous les entrepreneurs de faire du yoga ! C'est un chemin exigeant, mais je crois vraiment que le chemin le plus simple n'est pas forcément le plus enrichissant. Quand on pratique la Sadhana, il ne faut pas être perturbé et dérangé par les problèmes matériels du quotidien. Paradoxalement, la Sadhana permet de mieux gérer le stress, d’appréhender avec plus de souplesse et de philosophie les accidents de la vie.

« L'argent n'est pas mal en soi, c'est plutôt ce que l'on est prêt à faire pour en obtenir qui peut poser problème. »

Est-ce que le fait de faire du business ne va pas l'encontre des principes de la Sadhana ?

L'argent n'est pas mal en soi, c'est plutôt ce que l'on est prêt à faire pour en obtenir qui peut poser problème. Le matérialisme et l'avidité vont générer des énergies négatives. C'est difficile, car c'est vrai que nous sommes encouragés à vouloir toujours plus. Dans le yoga, la notion de bien et de mal n'existent pas. Le fait d'avoir une activité économique doit engendrer une énergie positive. Quand Chin Mudra propose des vêtements respectueux de l'environnement, beaux et durables, nous sommes satisfaits, et nos clients sont heureux de les porter. C'est de l'énergie positive. Si je fais la même chose avec des vêtements polluants, de mauvaise qualité et jetables, certes, je vais faire plus de marge, plus de profit mais les clients seront déçus et nous n'aurons plus la satisfaction du devoir accompli. Et là, on tombe dans l'énergie négative. Notre ambition, depuis le début, pour Chin Mudra, c'est tout le contraire et c'est pour cela que l'on existe depuis bientôt 20 ans.

« Tout acte réalisé avec amour est positif. »

Quelle est la philosophie de Chin Mudra ?

La philosophie de Chin Mudra est intrinsèquement liée à notre vision du monde. Nous pensons que tout acte réalisé avec amour est positif. C'est peut-être un peu farfelu dans la bouche des fondateurs d’une des plus grandes boutiques en ligne de yoga, mais ils gardent toujours la volonté de créer des énergies positives. Quand, il y a une vingtaine d'années, nous avons commencé par choisir des produits respectueux de l'environnement, on a fait un choix difficile et on a eu beaucoup de mal à trouver des producteurs et même des matières pour y parvenir. Nous n'étions pas parfaits, mais nous avons progressé et appris, et j’espère que, dans 20 ans, nous serons allés plus loin encore dans la qualité, la durabilité et le respect de l'environnement. Nos clients le savent et leur fidélité nous fait vraiment chaud au cœur. C'est ce qui nous anime.

Avez-vous des projets et des nouveautés ?

Je peux annoncer l’arrivée d’un nouveau tapis de yoga avec une nouvelle matière, qui sera absolument unique pour ne pas dire révolutionnaire pour la pratique du yoga. On a vraiment hâte de pouvoir vous proposer cette nouvelle collection de tapis qui sera en accord avec l’éthique du yoga. Nous envisageons aussi d'ouvrir une boutique physique à Paris pour créer un lieu de rencontre où nos clients viendraient découvrir nos produits ; Ce serait aussi un endroit où on viendrait échanger, parler de yoga, peut-être assister à une conférence ou à une diacide de livre.